Je suis...
  • fr
  • en

Vercingétorix : un héros, cent visages ?

Jusqu'au 8 mai 2022

Le Musée présente sa première exposition temporaire intitulée
« Vercingétorix : un héros, cent visages ? ».

Le nom de Vercingétorix apparaît dans le livre VII de La guerre des Gaules de César. Celui-ci n’en donne pas de description physique bien qu’il soit le seul auteur à l’avoir réellement côtoyé. Au cours des deux siècles suivants, de nombreux historiens et chroniqueurs ont donné corps au personnage, participant davantage à la construction du mythe que Jules César lui-même.

Ainsi, dès le début du XIXe siècle, le personnage du chef arverne est tiré des limbes de l’histoire pour servir les objectifs de propagandes politiques et moraux de la société française au moment où celle-ci se construit une identité nationale.

Mais comment représenter physiquement un personnage si peu décrit ? Jeune, au sortir de l’enfance ? Arborant moustaches et cheveux longs ? Aujourd’hui encore, nul ne peut se targuer de connaître l’aspect véritable de Vercingétorix. Toutefois, les travaux archéologiques récents, qui font évoluer nos connaissances sur la classe aristocratique gauloise, permettent d’en proposer des représentations désormais plausibles.

Cent visages ? L’affirmation est certes exagérée. On ne peut pourtant le qualifier non plus de héros sans visages. Et les artistes modernes nous prouvent régulièrement que Vercingétorix reste une source d’inspiration se pliant volontiers aux genres les plus divers.

En s’appuyant sur les sources antiques et les interprétations historiques des XIXe et XXe siècles, « Vercingétorix : un héros, cent visages ? » met en scène descriptions, gravures, peintures, sculptures et dessins retraçant l’évolution de l’image du chef gaulois, de 52 avant J.-C. à nos jours.

Initialement programmée jusqu’au 02 janvier 2022, l’exposition est prolongée jusqu’au 8 mai 2022 au Musée de Gergovie.


Illustration : EHRMANN François Emile – Vercingétorix appelant les Gaulois à la défense d’Alésia – Clermont-Ferrand, MARQ / Photo Patrick André